J’apprécie plusieurs sections de ce rapport, qui se veut très informatif sur la situation actuelle des bibliothèques et archives canadiennes. Mais à mon grand regret, les bibliothèques de santé n’y occupent pas une grande place… j’aurais aimé qu’elles fassent l’objet d’un chapitre, au même titre que les bibliothèques publiques. On mentionne l’existence d’associations de bibliothèques de la santé et de consortiums offrant des collections d’information sur la santé; la fusion décriée de la bibliothèque de Santé Canada avec celle de l’ICIST; et la possibilité d’une intégration des bibliothèques scientifiques relevant de huit ministères différents en Bibiothèque scientifique fédérale (BSF). À la fin de la section sur les bibliothèques spéciales/fédérales, on présente le cas type d’une chercheuse indépendante (non-affiliée à une université) qui éprouve des problèmes d’accès à la documentation scientifique dont elle a besoin; un exemple qui pourrait s’apparenter avec le quotidien de bien des professionnels de la santé.
Il me semble qu’à tout le moins, l’impact positif des bibliothèques médicales sur la santé des patients aurait pu être souligné dans ce rapport. On en revient encore à la promotion récurrente que nous devons effectuer sur les services que nous offrons! À ce effet, jetez un coup d’oeil à la boîte à outils de nos collègues du Health Science Information Consortium de Toronto pour évaluer les services offerts dans votre bibliothèque.